Comment savoir si un aliment est acidifiant ou alcalinisant ?
Un Indice est désormais à disposition pour connaître le pouvoir acidifiant ou alcalinisant d’un aliment. Il s’agit de l’indice Pral (Potential Renal Acid Load). Il évalue l’acidité de l’urine – et donc de l’organisme - grâce à la quantité de minéraux acides (Chlore, Soufre, Phosphore) et de minéraux basiques (Calcium, Magnésium, Potassium, Sodium) apportés par l’alimentation.
Le Pral est négatif, l’aliment est alcalinisant .
Le Pral est positif, l’aliment est acidifiant.
Ex : Parmesan (+27), Dinde (+14), Thon (+12), Epinard (-10), Abricot sec (-21)
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Les conséquences d'une accumulation de résidus acides non métabolisés
Mécanisme de déséquilibre acide-base
Notre organisme produit systématiquement, et de façon physiologique, des résidus acides en excès au cours de la journée. Ces résidus sont alors déviés vers le tissu mésenchymateux dans l’attente d’être neutralisé, puis éliminés. On appelle mésenchyme ou tissu conjonctif de soutien la structure semi-liquide où baignent les organes. Ce tissu favorise la respiration, les échanges hydro-ioniques cellulaires, la nutrition et l’hydratation des tissus nobles ainsi que l’élimination des déchets du métabolisme cellulaire. Le métabolisme étant un fort producteur d’acides, le tissu conjonctif permet d’en stocker les excès produits essentiellement au cours de la journée par l’alimentation et l’activité physique. Cette propriété de stockage, liée à la structure particulière du tissu conjonctif, lui permet de jouer le rôle d « éponge métabolique » où viennent se loger les acides en excès que les reins et les poumons ne parviennent pas à éliminer. Au cours de la nuit, le mésenchyme, alors moins sollicité, relargue l’excès d’acides. Toutefois, l’incapacité avérée de l’organisme à métaboliser les résidus acides, par saturation, surcharge le tissu mésenchymateux. Une telle situation peut alors entraîner un dysfonctionnement des organes baignés par cette substance. L’accumulation des résidus acides provoque en effet, une véritable souffrance cellulaire par anoxie, auto-intoxication, moindres échanges ioniques (se traduisant notamment par des crampes musculaires) et irritations acides des tissus. La pérennisation de cet excès d’acides dans les tissus peut véritablement altérer le fonctionnement général de l’organisme et être à l’origine de troubles métaboliques :
- Inflammations chroniques : troubles arthritiques, rhumatismes ;
- Affaiblissement des défenses immunitaires ;
- Pertes accrues en oligoéléments et minéraux.
Pour résumer, le déséquilibre acide-base tissulaire s’installe en deux étapes :
. Dans un premier temps, l’organisme « s’encrasse » en résidus acides du fait de l’impossibilité à les évacuer, sans pour autant manifester de symptômes significatifs. La fatigue peut toutefois apparaître dès ce stade, les réactions enzymatiques étant moins efficaces.
. Dans un second temps, l’organisme décompense : s’installent alors la déminéralisation et son cortège de symptômes.
Le terrain acide-déminéralisé est à l’origine de la fuite de nombreux minéraux dont le calcium et le magnésium. Face à une accumulation chronique de résidus acides, le phosphate de calcium de l’os tend à se solubiliser pour neutraliser l’excès d’acides « pillant » ainsi le tissu osseux. On peut alors assister à un véritable épuisement des réserves osseuses par décalcification et perte de capacité de fixation du calcium, entraînant à terme une déminéralisation. On observe une fuite de magnésium bien avant les pertes urinaires de calcium, ce qui pourrait expliquer certaines pathologies chroniques comme la spasmophilie.
Symptômes pouvant résulter d’un déséquilibre acido-basique
De nombreux autres symptômes fonctionnels peuvent également être liés à une acidification tissulaire : fatigabilité matinale, perturbations du sommeil entre une heure et 3 heures, constipation, migraines fréquentes, langue chargée sur sa partie postérieure, mauvaise haleine matinale, mains moites et froides, tendance à la transpiration (sueurs froides) notamment au niveau des extrémités, douleurs musculaires et tendineuses, muscles de la nuque et des épaules durs, leucorrhées (pertes blanches). Face à un terrain acide, la suppression totale des aliments acidifiants ne se justifie pas. L’objectif sera davantage de veiller à un équilibre entre produits alcalinisants et acidifiants. Les compléments alimentaires devront être riches en sels minéraux basiques liés à un acide faible (carbonate ou citrates de calcium, de magnésium, de potassium…) et contenir des vitamines du groupe B nécessaires aux voies métaboliques concernées, en particulier les vitamines B3, B5 et B6.
Lien : http://www.kaola.fr/equilibreacidobasique.html
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