posté le 07-09-2010 à 12:55:20

Extraits : “Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi”

 

 

http://genkido.vefblog.net/cat10/

Extraits:

 

Les genoux : difficulté à accepter
« Le genou est la deuxième articulation de la jambe, celle qui sert à plier, à se plier, à se mettre à genoux. C’est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde. […] Il est le signe manifesté de l’allégeance, de l’acceptation, voire de la reddition et de la soumission. Le genou représente la “porte de l’acceptation”. C’est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l’arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voir à reculer. […] Il est facile de déduire que, lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu particulier. »

 

Les épaules : difficulté à agir
« Les tensions que nous ressentons dans les épaules signifient que nous rencontrons ou ressentons des freins à nos désirs d’action, notamment en termes de moyens. C’est-à-dire que nous nous sentons empêchés non pas par manque de capacité, mais par manque d’assistance ou par opposition extérieures. Les énergies ne peuvent donc pas passer dans les bras et se bloquent dans nos épaules. Ce ne sont pas les “cérébraux”, qui pensent beaucoup et agissent peu, qui me contrediront car ils ont pour la plupart les trapèzes très douloureux. »

 

La gorge : difficulté à exprimer
« Les maux de la gorge sont ceux de l’expression “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”. Extinction de voix, angine, avaler de travers, aérophagie sont les signes de notre difficulté à exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression. Nous préférons alors arrêter les choses “à la douane”. »

 

Les chevilles : difficulté à bouger
« Les entorses, douleurs et traumatismes aux chevilles vont nous parler de nos difficultés de relations, dans le sens où nous manquons de stabilité ou de souplesse par rapport à elles. Elles signifient que nous traversons une phase dans laquelle nos positions, nos critères de vie, la façon avec laquelle nous nous “plaçons” officiellement par rapport à l’autre ne nous satisfont plus et que nous avons de la difficulté à en changer, à “bouger”. Nous nous obligeons alors à l’arrêt, car nous ne pouvons plus avancer dans cette direction. »

   

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Sante/Se-soigner-autrement/Interviews/Michel-Odoul-Notre-corps-parle-encore-faut-il-savoir-l-entendre

  

 

 


Commentaires

 

1. La_Crevette  le 07-09-2010 à 14:33:00  (site)

Je peux aisément croire que le corps, à un moment donné de la vie de chacun, ait besoin de s'exprimer pour reprendre la main sur l'esprit.
Pour preuve, j'ai certains problèmes médicaux depuis des mois, que les médecins ne diagnostiquent pas, et je commence à croire que c'est mon corps qui s'évertue à me montrer qu'il existe, qu'il a besoin que je prenne soin de lui.

Ce livre doit être passionnant.
Que dit Monsieur ODOUL sur les problèmes respiratoires ?

2. genkido  le 07-09-2010 à 17:46:54  (site)

Bonsoir,

Les fragilités ou les maladies pulmonaires expriment notre difficulté à gérer les situations avec le monde extérieur. Toux, asthme, angines, bronchites..sont autant de signes que nous ressentons une solicitation importante de l'extérieur, quand ce n'est pas une agression, et que nous ne savons pas, n'arrivons pas à la gérer...Sourire1

3. genkido  le 07-09-2010 à 18:20:43  (site)

Les poumons et la tristesse :

Les émotions apparentées à la tristesse sont la peine, le chagrin, la dépression, les remords, la mélancolie, l'affliction,la désolation, etc.

La tristesse constitue une réaction normale et essentielle à l'intégration et à l'acceptation d'une perte, d'une séparation ou d'une grave déception. Elle nous permet également de reconnaître notre attachement aux gens, aux situations ou aux choses perdues. Mais une tristesse vécue sur une trop longue période peut devenir pathologique : elle diminue ou épuise le Ki et attaque le Poumon. Les symptômes du Vide du Ki du Poumon sont l'essoufflement, la fatigue, les états dépressifs, la voix faible, les pleurs incessants, etc.

Ici: http://genkido.vefblog.net/6.html#Les_organes_et_leurs_emotions

Clin doeil1

4. annemarie33  le 08-09-2010 à 18:27:40  (site)

j'aime beaucoup cet auteur et je crois dur comme fer à ce qu'il dit, j'ai eu des sciatiques cruralgiques et c'est bien l'interprétation qu'il en faisait bravo à ton blog et il est très beau en plus a bientot

5. genkido  le 08-09-2010 à 18:35:42  (site)

Merci ! Sourire1

 
 
 
posté le 07-09-2010 à 12:49:49

« Notre corps parle, encore faut-il savoir l’entendre… » Michel Odoul

Nos maladies ne sont pas le fait du hasard ni de la fatalité, mais un message de notre être intérieur, assure Michel Odoul dans “Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi”. Huit ans après sa première édition, ce guide qui nous invite à décoder nous-même le langage du corps caracole en tête des meilleures ventes.

 

Un parcours atypique pour ce grand spécialiste en shiatsu : diplômé de Sup. de Co, il est, depuis dix-huit ans, consultant en entreprises et formateur aux techniques énergétiques. Depuis 1996, il dirige l’Institut français du shiatsu, à Paris.

Paru en 1994, vendu à plus de cent soixante-cinq mille exemplaires à ce jour, réédité neuf fois : “Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi” est un best-seller. Son succès tient à ce qu’il nous parle de nous, de nos petites douleurs et de nos grandes souffrances, et propose d’en finir avec nos problèmes de santé. S’appuyant sur le lien intime qui existe entre notre système immunitaire et le psychisme, il nous aide à mettre des mots sur nos maux. Michel Odoul, son auteur, l’a écrit à la demande de ses patients. Fondateur de la psycho-énergétique, il a pris deux ans pour le rédiger en s’aidant des sept mille consultations qu’il a données. Son objectif ? Susciter, à travers son livre, les prises de conscience : « Lorsqu’il m’arrive quelque chose, maladie ou accident, que se passe-t-il à ce moment-là dans ma vie ? »

 

 

Psychologies : Comment expliquez-vous ce succès ?

 

Michel Odoul : La vision mécaniste que l’Occident et sa médecine traditionnelle se font de l’être humain ne suffit plus à nombre d’entre nous. Aujourd’hui, chacun veut comprendre ce qui lui arrive et pourquoi, et entendre parler "autrement".

 

Comment utiliser votre ouvrage ?

 

Ce livre n’a d’autre prétention que de donner à réfléchir à ceux qui se posent des questions. Mais tous les bobos ne sont pas forcément interprétables : une constipation passagère qui s’améliore avec un régime alimentaire plus équilibré ne prête pas à une interprétation particulière. Même si, dans une certaine mesure, sa prise en charge a modifié votre mode de vie. En revanche, un symptôme attire l’attention, quand il est récurrent, intense ou inhabituel : maux de tête, sciatiques, tendinites, allergies, spasmophilie, boulimie, kystes, etc.

 

Admettons que j’aie mal au genou. J’ouvre votre livre et je découvre que « les douleurs au genou signifient que nous avons du mal à intégrer une émotion ». Cela ne peut-il pas simplement s’expliquer par le fait que je porte des talons trop hauts ?

 

Bien sûr ! Mais la raison mécanique n’est pas suffisante. La question que vous devriez vous poser, c’est pourquoi vous portez des talons aussi hauts, ce que cela représente pour vous. Peut-être que les hauts talons, signes de féminité chez les Occidentaux, sont à rapprocher du rituel des pieds bandés des Chinoises : dans les deux cas, on contraint les femmes à une difficulté de mouvement.

 

Et si je ne me reconnais pas dans cette explication ?

 

C’est très possible ! Cela signifie sûrement que la véritable raison n’est pas encore acceptable pour vous à ce moment-là : elle est occultée par votre inconscient, parce que vous n’êtes pas prête à lui faire face. Et c’est très respectable

 

Qu’est-ce que la psycho-énergétique ?

 

J’ai fondé cette méthode à la fin des années 80. Elle se sert à la fois de la psychologie occidentale – celle de Jung en particulier – et de techniques orientales – tao, médecine chinoise, yin et yang – pour donner un sens à nos souffrances. Par exemple, à travers la symbolique que les Chinois attribuent aux méridiens d’acupuncture, on peut donner un sens à chaque organe. Ainsi, la vessie représente la phase finale de transformation des énergies et permet d’évacuer les "vieilles mémoires" que nous portons en nous.

Sur le plan psychologique, son méridien est associé à la fécondité, à la rigueur et au sens de l’écoute. On travaille aussi sur la latéralité du corps : le yin représente le côté droit, les valeurs féminines, familiales, l’entreprise, la mère. Le yang recouvre le côté gauche et incarne les valeurs masculines, l’autorité, le père. Pour en revenir à votre genou, il est important de savoir lequel vous fait souffrir : si c’est le droit, vous vous interrogerez sur votre rapport à la féminité, à la mère, à la famille, aux émotions. Si c’est le gauche, essayez de trouver la source de votre problème dans vos liens avec le masculin et le père.

 

Quelle est l’originalité de votre méthode par rapport à certains dictionnaires américains qui compilent les maux du corps et leurs interprétations ?

 

D’abord, elle est antérieure. Ensuite, elle est sérieuse : les professionnels qui l’exercent sont tous des enseignants en shiatsu, des médecins ou des ostéopathes, qui connaissent précisément le corps humain. Enfin, le rapport du praticien avec son patient est particulier. Au cours de sa formation, on lui apprend à ne jamais nommer son problème à un patient :

le praticien doit l’aider à le trouver par lui-même, parce que la prise de conscience personnelle est primordiale. En général, tout se règle en trois ou en quatre séances.

 

Ce faisant, ne vous opposez-vous pas à la médecine traditionnelle ?

 

De plus en plus de médecins ont conscience que, derrière toute maladie, une tension psychologique souvent inconsciente prépare le terrain à la pathologie. Mais attention, ce livre ne prétend pas guérir ! Il invite les gens à écouter leurs maux pour décoder leurs vrais problèmes. D’ailleurs, cette approche n’est pas incompatible avec la médecine traditionnelle, au contraire. Il nous arrive d’aiguiller des patients vers des médecins. Seulement, le « malade » ne doit pas s’en remettre à l’omnipotence du médecin, et se laisser soigner passivement : il est l’acteur de son problème et non la victime. Des médecins, des psychologues, différents thérapeutes peuvent nous soigner, mais nous sommes les seuls à pouvoir nous guérir.

  

http://www.psychologies.com/Bien-etre/Sante/Se-soigner-autrement/Interviews/Michel-Odoul-Notre-corps-parle-encore-faut-il-savoir-l-entendre

  

 

 


 
 
posté le 30-08-2010 à 14:46:51

La Somatisation

LA SOMATISATION : LA PLAINTE DU CORPS

 

Force est de constater que l’actuelle période faite d’agitation où tout s’accélère, est un terrain propice aux somatisations qui ponctuent le quotidien dès qu’une douleur ou une fatigue se fait ressentir. Selon le langage courant la somatisation évoque des souffrances diverses localisées au niveau du corps. Mais somatiser montre bien plus que cela. C’est l’évocation d’un mal-être, d’une plainte qui se matérialise par un ensemble de symptômes plus ou moins bien définis. Aussi, la somatisation représente un signal. Celui de l’urgence de s’occuper de soi afin de reconnaître l’existence d’un trouble. Pour cela l’exploration du langage corporel est nécessaire, le corps ayant le pouvoir d’exprimer par une symbolique qui lui est propre, le dérèglement du psychisme et de la souffrance de l’âme. A ce stade, la question dépasse le « pourquoi je somatise » pour s’intéresser au « comment je somatise ». Elle invite à décoder le langage d’un corps souffrant pour pénétrer les mystères des interactions entre la physiologie et la psyché.

 

 

Qu’est-ce que la somatisation ?

 

En grec, « soma » signifie « corps ». La somatisation est la traduction d’un conflit psychique en affection somatique. Historiquement les premières somatisations furent repérées à la fin du 19ème siècle par l’observation de cas d’hystérie. Chez ces patients, il s’agissait d’une détresse psychologique qui s’exprimait par des troubles neurologiques avec l’installation de paralysies. Pour, Freud, Breuer et Charcot, médecins et chercheurs de l’époque, le lien entre le mental et le corps apparût assurément. Puis, dans les années 50 l’observation des maladies a confirmé l’association de facteurs psychiques. La relation entre le corps et l’esprit se renforça. Aujourd’hui, aborder la somatisation c’est poser le constat préalable de ce lien indéfectible entre l’appareil psychique et le corps. C’est aussi reconnaître l’expression de son dérèglement lorsqu’il se manifeste sous la forme d’une souffrance corporelle codée.

 

 

La globalité comme principe fondamental.

 

Déchiffrer le mécanisme de la somatisation oblige à cesser de vouloir compartimenter l’individu, de le diviser en tranches comme si l’on soignait que des éléments indépendants, séparés de la considération de l’ensemble. Et malgré les progrès d’une médecine toujours plus performante dans ses applications techniques, la somatisation et son cortège de symptômes reste un des aspects les plus fréquents concernant les plaintes observées en consultations de médecine générale. Que dire alors des manifestations corporelles qui accompagnent le vécu des patients au cours des séances de psychothérapie ? Par conséquent, l’absolue nécessité d’envisager une approche globale, montre une passerelle entre les différents niveaux de fonctionnement d’une personne, lorsque les maux du corps retentissent sur les blessures de l’âme.

 

 

Comment ça marche ?

 

Le mécanisme est subtil et reflète la complexité de l’Etre. En état d’équilibre notre corps obéit aux lois de la physique et de la chimie tout comme notre psychisme est sous l’emprise de forces conscientes et inconscientes. La régulation harmonieuse de ses forces génère des sensations de bien-être et un sentiment de faire face aux événements de la vie. Pour nombre d’entre nous, cette perception est le fruit d’une adaptation permanente des tensions courantes qui sont ressenties entre notre vie intérieure et les fluctuations de la vie extérieure. En cas de perturbations trop importantes les angoisses et les tensions deviennent trop fortes et dérèglent la stabilité mentale qui se trouve alors en danger. La conscience, prise en défaut d’acceptation, refuse et refoule l’énergie de la menace dans l’inconscient. Les forces internes se bouleversent et l’équilibre du fonctionnement de l’appareil psychique est rompu. Comme de toute façon l’énergie de la tension doit forcément s’exprimer, elle produit un symptôme qui apparaît sous la forme d’une manifestation corporelle. C’est le processus de somatisation.

 

 

A chacun sa propre expression.

 

Enumérer toutes les formes de somatisation serait fastidieux tant chaque individu réagit aux événements de la vie d’une façon qui lui est spécifique. Cependant, les troubles somatiques concernent habituellement la physiologie des systèmes cutané, articulaire, gastrique, neurologique et sexuel. Par exemple : l’association de douleurs atypiques localisées aux niveaux du dos, des articulations, de la tête…, l’existence de nausées, de vomissements, de diarrhées. Sur le plan sexuel, des troubles de l'érection ou de l'éjaculation, la frigidité, le vaginisme, des règles irrégulières et excessives. D’autres manifestations apparemment neurologiques peuvent signifier une somatisation : la « boule dans la gorge » ou « le nœud » à l’estomac. La perte de la sensibilité tactile, des hallucinations, une amnésie. Le psoriasis et l’eczéma sont aussi le reflet somatique de troubles anxieux qui se dévoilent au niveau de la peau.

 

 

L’évolution vers la maladie psychosomatique.

 

Dans le meilleur des cas, la somatisation se manifeste sous des aspects bénins et réversibles, les symptômes revenant souvent avec la même forme : crises d’asthme, hypertension, coliques et de douleurs. En plus de leurs impacts sur l’individu, ils provoquent une souffrance sociale et professionnelle. Par la suite, l’évolution vers une chronicité se fait conjointement avec l’affaiblissement des défenses naturelles de l’organisme. C’est la porte ouverte à l’installation de maladies psychosomatiques souvent graves de part leur irréversibilité. Comme les maladies auto-immunes et les maladies cancéreuses dont l’évolution peut conduire jusqu’à la mort.

 

 

Comment repérer la somatisation ?

 

Cette sinistre progression peut s’éviter dès que l’on s’applique à porter une attention aigue aux symptômes. Pour cela, il faut dans un premier temps savoir s’écouter et s’arrêter. Il n’est pas question ici d’encourager quelconque forme de nombrilisme ou de légitimer l’hypochondrie, mais plutôt de développer une conscience corporelle qui aura pour but de se laisser guider vers la présence d’un conflit qui se joue en arrière plan dans la profondeur de l’inconscient. L’objectif ambitionne le rétablissement de l’équilibre entre le mental et le ressenti corporel. Mais le chemin est long et sinueux. En effet, énormément de personnes se sentent « coupées » de leurs sensations, révélant leurs présences que lors de l’apparition de la douleur. Il est bien souvent trop tard. Le processus de somatisation est déjà en route. Faire attention à ses sensations est accessibles et le message spécifique qu’elles nous adressent vaut largement le fait d’être entendu. Il faut donc commencer par nous mettre sur « pause », sentir et ressentir…

 

 

Un langage à décrypter.

 

C’est établi, le corps a la capacité d’exprimer à grands « cris » la souffrance psychique. Les symptômes signent alors un langage symbolique bien spécifique qui conduit inexorablement à la rencontre des émotions et des sentiments refoulés. Son décryptage mène vers une conscience claire et lucide des conflits inconscients. A charge pour chacun, avec l’aide d’un thérapeute si nécessaire, de déterminer le sens et d’y remédier. Aussi, comprendre la somatisation est d’un intérêt majeur : libérer l’énergie du conflit comme le ferait une soupape pour permettre à nouveau l’équilibre. L’enjeu d’un retour à la stabilité du fonctionnement psychisme est à ce prix. Voici quelques exemples significatifs relevés lors de psychothérapies que j’ai pu menées. Patrick, 38 ans souffre d’une impuissance sexuelle (symptôme corporel). Dans l’histoire de mon patient, elle traduit le refus de sa propre puissance et son impossibilité à s’exprimer face à une mère castratrice (conflit psychique inconscient). Viviane me consulte pour une sensation d’étouffement associée à une boule permanente dans la gorge (symptôme corporel). Chez cette femme de 32 ans, les symptômes manifestent la souffrance d’une naissance difficile avec étranglement par le cordon ombilical, (conflit psychique inconscient). Pascale 41 ans, souffre d’une maladie rhumatismale généralisée associée à une dépression existentielle (symptôme corporel). Un lourd secret de famille concernant les circonstances dramatiques du décès d’un enfant, traduisait une énergie destructrice contre elle-même et exprimée par le processus inflammatoire (conflit psychique inconscient). Les psychothérapies menées ont permis d’améliorer considérablement l’état des ces patients.

 

 

Approche thérapeutique.

 

Etre attentif à la psychosomatique est important. Mais il ne serait pas juste de tout psychologiser. Il s’agit simplement d’être observateur de ses fonctionnements, du sens que peut prendre une gêne ou une douleur insolite. Je le rappelle à nouveau : le corps et l’esprit sont intimement liés. S’occuper de guérir uniquement le symptôme sans s’attacher à la cause diffère la souffrance. Par conséquent, le traitement de la somatisation impose une démarche profonde et globale. L’association d’une psychothérapie analytique à la dimension psychocorporelle est souvent très efficace. Le thérapeute considère l’histoire du patient tout en travaillant les lieux du corps où se manifestent les douleurs et les tensions. Ici, le « toucher » prend toute sa place et permet l’éveil des émotions et des sensations. Le but étant de donner au patient la possibilité de dire son ressenti afin de conscientiser les résistances internes. Une autre approche thérapeutique concerne la pratique de séances de sophrologie et la relaxation. Ces méthodes corporelles restaurent l’équilibre psychosomatique. Enfin la mise en situation lors de jeux de rôle favorise la prise de conscience des conflits refoulés.

 

 

La somatisation est le moyen mis en œuvre par l’organisme pour se protéger de trop grandes tensions psychiques. Cette souffrance cachée, cristallisée dans le corps par le symptôme est un appel qui informe d’un dérèglement en court. Ne pas l’entendre revient à retourner contre soi de grandes forces de destruction. Il suffit de se porter de l’attention pour en décoder la signification.

 

Éric TOGNONI

 


Commentaires

 

1. Prestige Ferns Residency  le 14-02-2013 à 06:43:05  (site)

well done, excellent piece of information
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2. Prestige Ferns Residency  le 14-02-2013 à 07:14:32  (site)

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